Pendant les vacances, le making-off continue
Je n'ai pas trouvé mieux que cette magnifique réclame belge, ci-dessous, pour illustrer mon escapade sudiste.
Non pas qu'on soye ivre morts du matin au soir Ma Douce et moi - tu nous connais, ce n'est vrai que le midi et le soir, le reste du temps, on gère super bien - mais les vacances, quand tu n'as qu'une journée de soleil sur six, tu n'as pas grand chose à faire de ta vie à part mater La Nouvelle Star, tes mails, le JT de Pujadas, la météo, Un Dîner presque parfait, Le Grand Journal de Denisot, la météo, tes mails, Super Size Me sur ARTE, la météo, cinq minutes de Taddéï parce que le thème du jour ne t'inspire pas, tes mails avant d'aller dormir... Et au milieu de tout ça, tu peux aussi t'apercevoir que Ta Petite te décroche maintenant des sourires conscients à faire fondre l'Antarctique. Et qu'elle parle pendant des plombes aux tableaux accrochés ici et là dans l'immense séjour. Elle déjà pigé que la télé et Internet, c'est que du vent mais que par contre, l'art, c'est ce qui reste entre deux rots et deux couches pleines. L'un dans l'autre, finalement, faut pas se plaindre.
Sinon, pour en revenir à hier, le barbecue s'est bien passé. A une exception près : faute de charbon de bois, on a collecté des sarments de vigne. C'est vachement classe, le sarment de vigne. Sauf que ça crame en quarante secondes chrono avant de finir en cendre ultra-fine. Pour une entrecôte saignante, tu trouves pas mieux. Pour des saucisses et des merguez, c'est comme si tu les passais deux minutes au micro-ondes : ça sert à rien. On s'y est donc repris à deux fois. Puis on a fini la cuisson à la poële. Parce qu'il était quand même 14 h 30 passés. Grâce à la cendre, ça avait grave un goût de barbecue, donc j'ai pu frimer quand même.
Ce soir, méga salade. Sans vin. On a tout bu hier.