"Le commercial est un peu une pute cannibale"
Ce titre, c'est du 33 tonnes de plein fouet sur une nationale.
Attention, c'est pas moi qui ai eu les bollocks de l'écrire, hein.
Je l'ai photocopié aux deux filles de Sweet' n Salt. Des secrétaires. Mais on doit dire "assistantes", quand on est hypocrite poli.
Vous me connaissez, je suis un mec bien sous tous rapports, mais j'aime le graillon. Je kiffe l'ambigu, le caillou dans la Weston, la tâche de jaune d'oeuf sur la cravate. Alors quand je tombe sur Le Blog de deux Assistantes de Direction qui vous font partager les joies de bosser pour “La Taule”, j'ai limite le frisson qui fait du rappel le long de mon épine dorsale. Je ne vais pas leur envoyer des roses (quoique, il me semble qu'une fois l'an, on fête les assistantes, donc un bouquet ne détonnerai pas), mais au-delà de l'envie de vous faire partager leur prose, je ne peux m'empêcher de penser (un peu) à leurs illustres prédécesseurs, qui, pour se sortir la tête de l'eau, ont couché - sur le papier, of course - leur vie de bureau par écrit. Au panthéon de ces écriveurs du quotidien qui sent un peu sous les bras, je parle de Charles Bukowski, Dan Fante, Henri Miller, ou plus récemment publié en France aux éditions 13e Note, Mark Zafranco (A lire absolument : Putain d'Olivia). Bien sûr, nos zauteures ne crêpent pas le chignon dans la même catégorie. Mais elles retranscrivent leur vie de "ni dupes, ni soumises" avec une spontanéité et un punch qui méritent une petite visite. Peu importe leurs excès et emballements. Faut prendre le lot en entier. Mon big up du moment.